Ultime étape d’un processus fort bien engagé depuis plus de trois mois, par notre sénéchal Gérard Gouraud, fort bien conseillé par Claude Hervio, sénéchal emeritus, sorti pour quelque temps de sa retraite, le cérémonial d’investiture du huitième Grand Maître de l’Ordre des chevaliers bretvins revêtait en ce samedi 2 novembre 2024, un faste rarement constaté, dans une salle vertavienne comble et sous un déluge de couleurs. Tous les bailliages de l’étranger étaient représentés, baillis et bannières en tête, de même que la belle prévôté de Paris.
Yves Cailler fait son entrée précédé des sonneurs ; Jean-Marie Loré, notre Grand Maître honoraire, le sixième du nom, l’accueille avec entrain, en présence de Françoise, épouse de notre regretté Claude Nicol, 7ème grand Maitre. Puis le connétable des affaires françaises, Christian Gauthier, évoque la vie de l’Ordre de ces huit dernières années. Maintenant, au lutrin, c’est bien son parrain d’origine, notre héraut Jean-Marie Girard qui dresse avec altruisme un portrait dynamique et volontaire du prétendant.
Les connétables revêtent maintenant l’aspirant de ses habits de lumière, puis le reconnaissent par une accolade rituelle comme étant leur supérieur ; à leur suite, les baillis, le prévôt parisien et le Grand Maître honoraire entérinent eux aussi avec empressement cette même décision formelle, répondant tour à tour à l’appel du connétable des territoires étrangers, Loïc Friocourt.
Yves Cailler, investi désormais dans toutes ses fonctions siège au centre des dignitaires, il délivre à l’assistance son premier discours de Grand Maître. C’est un plaidoyer teinté d’émotions dans lequel il matérialise ses objectifs et ses ambitions, toujours guidé par cette motivation de promouvoir les produits du pays nantais et de porter haut les couleurs et les valeurs de l’Ordre des chevaliers bretvins.
L’hymne officiel bretvin résonna ensuite avec force, repris en chœur et avec cœur par toute l’assemblée, juste avant que notre nouveau Grand Maître convie ce bel aréopage assurément conquis à partager le Muscadet de l’amitié.
Gérard Gouraud